Œuvre sculpturale

Typologie d’œuvre tridimensionnelle réalisée à partir de matériaux et autres objets généralement considérés comme dépourvus de caractère artistique.

Document par lequel l’auteur d’une œuvre approuve et autorise la réalisation d’une première épreuve exécutée -dans le cas de l’œuvre sculpturale- par le fondeur. L’existence de ce document permet d’accréditer, de façon plus précise, l’étroite participation de l’artiste au processus d’édition d’une œuvre.

Document attestant l’authenticité de l’œuvre, délivré et signé par l’artiste lui-même. Dans le cas des éditions de sculpture, ce document doit être spécifique pour chaque exemplaire, et il doit détailler le nombre total d’exemplaires de l’édition et le numéro de l’exemplaire auquel il correspond. Une fois ce document délivré, bien entendu, l’œuvre est définitivement authentifiée.

Document attestant l’authenticité de l’œuvre, délivré par une commission spécialisée établie au sein d’une institution compétente, détentrice d’une connaissance de l’œuvre de l’artiste.

Contrat par lequel l’auteur cède à l’éditeur le droit de reproduire et de diffuser son œuvre. Ce document précise en détail les caractéristiques de l’œuvre et les modalités de son édition (nombre d’exemplaires, matériaux, dimensions, etc.).

Droit sur la revente d’une œuvre après sa première cession, consistant à percevoir un pourcentage sur la valeur des ventes suivantes. Ce pourcentage est perçu directement par l’artiste ou, après sa mort, par ses successeurs ou héritiers.

Copyright ou droits relatifs à la fixation, communication ou reproduction d’une œuvre d’art. Ces droits sont inhérents à l’auteur de l’œuvre, à moins qu’il les ait lui-même cédés ou délégués à une autre personne physique ou morale. Après la mort de l’auteur, ce sont les successeurs qui héritent des droits, à moins que l’auteur en ait disposé autrement.

Personne physique ou morale qui réalise l’édition d’une œuvre avec l’artiste et se charge du processus de production, puis de la distribution.

Ensemble limité d’exemplaires d’une œuvre, obtenus au moyen d’un procédé de reproduction mécanique. Une édition limitée comprend un nombre précis d’exemplaires, nombre fixé préalablement au processus de production et qui ne peut être augmenté a posteriori.

Exemplaires d’une édition réservés à l’artiste. Chacun d’entre eux doit être dûment identifié par un numéro permettant de le distinguer au sein de l’ensemble des exemplaires ou épreuves d’artiste de l’édition. Pour différencier les épreuves d’artiste des autres exemplaires, elles sont généralement annotées EA ou AP et/ou numérotées en chiffres romains.

Chacune des œuvres faisant partie d’une édition limitée. Chaque pièce doit être dûment identifiée par un numéro permettant de la distinguer au sein de l’ensemble des exemplaires de l’édition. Dans ce cas, la numérotation sera inscrite en chiffres arabes. On notera, par exemple, 1/8 pour indiquer qu’il s’agit du premier exemplaire d’une édition limitée à 8 exemplaires.

Industrie consacrée à la fabrication d’œuvre par le procédé de la fonte des métaux.

Exemplaires qui font partie d’une édition mais sont réservés à l’auteur ou à d’autres usages, et qui a priori doivent rester en dehors des circuits commerciaux.

Typologie d’œuvre tridimensionnelle définie de façon globale à partir des années 60, qui consiste à intervenir dans l’espace au moyen d’œuvres et/ou d’autres objets tridimensionnels.

Typologie d’œuvre tridimensionnelle réalisée pour faciliter et couvrir les besoins de la vie quotidienne des individus, généralement destinée aux espaces habitables.

C’est l’œuvre originale réalisée par l’artiste dans un matériau malléable, généralement de l’argile ou de la cire, qui sert à fabriquer le moule à utiliser pour l’édition de l’œuvre.

Pièce ou ensemble de pièces articulées obtenues à partir du modèle de l’œuvre créé par l’artiste. Il s’agit d’une pièce en creux reprenant fidèlement la forme et les détails de l’œuvre définitive, dans laquelle sera coulé le liquide ou matériau qui, une fois solidifié, donnera naissance à l’œuvre définitive.

Chacun des exemplaires des éditions de sculpture doit être identifié, en surface, par une marque de numérotation, c’est-à-dire le numéro que porte l’exemplaire au sein de l’édition. Généralement, celui-ci est exprimé de la manière suivante : ex. 1/8 pour indiquer qu’il s’agit du premier exemplaire d’une série limitée à 8.

Typologie d’œuvre tridimensionnelle particulièrement caractéristique de la production de Salvador Dalí, qui consiste en une intervention de l’artiste sur une sculpture ou un objet tridimensionnel dont il n’est pas l’auteur. Cette intervention peut se manifester au moyen de différentes techniques, le plus souvent la peinture ou l’assemblage d’autres objets.

Typologie d’œuvre tridimensionnelle proposée par les membres du mouvement surréaliste, tout particulièrement par Salvador Dalí. Elle se caractérise par l’intégration ou l’assemblage de divers objets ou matériaux non artistiques dans une création dotée d’un sens conceptuel ou symbolique précis. Selon certains auteurs, ces objets surréalistes puisent leur origine dans les ready mades réalisés par Marcel Duchamp à partir de 1914 [1].

[1] André Breton, Paul Éluard, Dictionnaire abrégé du Surréalisme, José Corti, Paris, 1991, p. 18.

Typologie d’œuvre tridimensionnelle réalisée avec des matériaux précieux ou semi-précieux, comprenant des bijoux, des pièces ornementales ainsi que d’autres types d’objets à caractère votif.

Le processus d’édition d’une œuvre est le processus selon lequel une œuvre déterminée est reproduite en un nombre généralement limité d’exemplaires. Dans le domaine de la sculpture, outre l’artiste, d’autres agents d’égale importance comme l’éditeur ou le fondeur peuvent intervenir dans le processus. A cet égard, nous reprendrons la définition de Jean Chatelain qui décrit ces processus comptant avec l’intervention de certains techniciens et artisans et relevant des compound arts [2].

[2] Jean Chatelain, “An Original in Sculpture”. Dans Albert Ensen (ed.), Rodin Rediscovered, National Gallery of Art, New York Graphic Society, Washington, Boston, 1981, p. 276.

Typologie de sculpture caractérisée par l’exécution d’une forme sculpturale sur une surface plane. On distingue haut-relief et bas-relief, selon le degré de détachement de la forme par rapport à son support.

C’est une des marques que porte généralement l’exemplaire d’une édition de fonte : elle identifie la fonderie qui a effectué le travail.

Ce sont les personnes physiques ou morales qui, par une voie légitime et légale, possèdent certains droits liés à la gestion et/ou la reproduction des œuvres d’un artiste.

Typologie de sculpture caractérisée par le lien conceptuel et physique qu’elle entretient avec le processus de construction d’une œuvre architecturale, dont elle constitue, de fait, le versant ornemental.

Sculpture exécutée après la mort de l’artiste à partir d’un modèle original directement réalisé par ce dernier de son vivant. Il s’agit donc d’une sculpture généralement obtenue au moyen d’un procédé de reproduction mécanique, pouvant éventuellement être considérée comme une édition originale, à condition qu’il s’agisse d’une édition limitée à 12 exemplaires (8 + 4EA).

On parle de surmoulage dans tous les cas où une œuvre a été éditée à partir d’un modèle tiré d’une œuvre achevée de l’artiste. Autrement dit, lorsque le moule devant servir à l’édition n’a pas été tiré du modèle créé par l’artiste, mais d’une œuvre achevée, par exemple. Une œuvre obtenue grâce à ce procédé ne peut pas être qualifiée d’œuvre originale, mais de reproduction.

Typologie d’œuvre tridimensionnelle obtenue par le travail du verre.