Les peintures de la Collection font l’objet d’études approfondies afin d’en identifier les caractéristiques techniques et matérielles, d’établir leur état de conservation et de concevoir la stratégie la plus adaptée pour en garantir la préservation.

Le spectre de la lumière comme médium

L’étude des couches picturales commence par une inspection approfondie de l’œuvre à l’aide de différents types de lumière — lumière naturelle, lumière réfléchie, lumière rasante, lumière ultraviolette, lumière infrarouge — ainsi que par la prise de photographies et de macrophotographies de détails. L’utilisation d’une loupe binoculaire permet d’observer diverses caractéristiques techniques et procédurales de la peinture et de mieux comprendre les matériaux employés.

Par exemple, la lumière visible, sous ses différentes formes (réfléchie, rasante ou transmise), fournit des informations sur le geste de l’artiste, la texture picturale, la touche ou encore le type de pinceaux utilisés. La lumière ultraviolette permet d’identifier des retouches postérieures et de déterminer si l’artiste a appliqué un vernis ou non, en fonction de la réponse fluorescente des matériaux présents. La réflectographie infrarouge révèle les dessins sous-jacents préparatoires ainsi que d’éventuels pentimenti. Les radiographies des peintures, quant à elles, apportent des données sur le support — toile ou bois — et sur certains types de pigments

Enfin, les analyses des pigments et des liants présents dans les peintures permettent d’identifier les matériaux et complètent les informations relatives à la technique picturale de Dalí.

Début automatique d’un portrait de Gala, v.1933 (L’étude technique des couches picturales commence par une inspection de la pièce)
Début automatique d’un portrait de Gala, v.1933 (L’étude technique des couches picturales commence par une inspection de la pièce)
Début automatique d’un portrait de Gala (La loupe binoculaire nous permet d’observer de près le trait du graphite préparatoire), v.1933 © Salvador Dalí, Fondation Gala-Salvador Dalí, Figueres, 2025
Début automatique d’un portrait de Gala (La loupe binoculaire nous permet d’observer de près le trait du graphite préparatoire), v.1933 © Salvador Dalí, Fondation Gala-Salvador Dalí, Figueres, 2025
Début automatique d’un portrait de Gala (Nous observons les amas de vernis sur les couches picturales, macrophotographie), v.1933 © Salvador Dalí, Fondation Gala-Salvador Dalí, Figueres, 2025
Début automatique d’un portrait de Gala (Nous observons les amas de vernis sur les couches picturales, macrophotographie), v.1933 © Salvador Dalí, Fondation Gala-Salvador Dalí, Figueres, 2025
L’huile Cap, de 1926, photo en lumière rasante visible © Salvador Dalí, Fondation Gala-Salvador Dalí, Figueres, 2025
L’huile <em>Cap</em>, de 1926, photo en lumière rasante visible © Salvador Dalí, Fondation Gala-Salvador Dalí, Figueres, 2025
L’huile Cap, de 1926, photo en lumière ultraviolette © Salvador Dalí, Fondation Gala-Salvador Dalí, Figueres, 2025
L’huile <em>Cap</em>, de 1926, photo en lumière ultraviolette © Salvador Dalí, Fondation Gala-Salvador Dalí, Figueres, 2025
L’huile Cap, de 1926, photo en réflectographie infrarouge © Salvador Dalí, Fondation Gala-Salvador Dalí, Figueres, 2025
L’huile <em>Cap</em>, de 1926, photo en réflectographie infrarouge © Salvador Dalí, Fondation Gala-Salvador Dalí, Figueres, 2025
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