Dalí, devenir classique! Maintenant ou jamais

  1. Dalí et la tradition : de l’importance des voyages en Italie
  2. Dalí, un artiste de la Renaissance
  3. Dalí - Raphaël : une longue rêverie
© Salvador Dalí, Fundació Gala-Salvador Dalí, Figueres, 2018
© Salvador Dalí, Fundació Gala-Salvador Dalí, Figueres, 2018

Lucia Moni – Centre d'Études Daliniennes, Fundació Gala-Salvador Dalí

Dalí et la tradition : de l’importance des voyages en Italie

« Commencez par dessiner et par peindre comme les anciens maîtres, après cela faites comme vous l'entendez - vous serez toujours   respectés. »[1]

En novembre 1925, Salvador Dalí présente sa première exposition aux Galeries Dalmau de Barcelone. L'artiste a choisi de refermer le catalogue sur une citation d'Élie Faure : « Un grand peintre n'a le droit de reprendre la tradition qu'après avoir traversé la révolution, qui n'est que la recherche de sa propre réalité »[2] Ces mots de l'historien d'art et essayiste français résonnent bien évidemment chez le jeune Dalí. Tout juste âgé de vingt ans, le peintre cherche alors son propre langage, évoluant d'un style à l'autre, parmi les plus divers (impressionisme, cubisme, pointillisme, noucentisme, fauvisme ou peinture métaphysique italienne), tout à fait conscient que son art devra connaître une révolution pour parvenir à établir un dialogue direct avec la tradition.

À ce stade précoce de son développement personnel et artistique, Dalí est attentif à tout ce qui se passe autour de lui et aux influences qui s'exercent sur son travail, mais il ne peut détacher son regard du passé. Son intérêt pour la tradition est manifeste, y compris dans son aspect physique. Cet attachement transparaît dès les années 20 dans ses premiers autoportraits, comme dans l'Autoportrait au cou raphaélesque[3] c. 1921 [fig. 1] où l'artiste se représente au premier plan portant rouflaquettes et cheveux longs. Quand Dalí évoque l'aspect physique qu'il arborait à cette époque, ses mots témoignent de l'admiration qu'il portait à Raphaël et aux peintres de la Renaissance : « J'avais laissé pousser mes cheveux aussi longs que ceux d'une jeune fille et, quand je me regardais dans la glace, j'adoptais souvent cette pose et ce regard mélancolique qui me fascinaient dans l'autoportrait de Raphaël, auquel j'aurais voulu ressembler le plus possible. J'attendais avec impatience le moment où le duvet de mon visage me permettant de commencer à me raser m'offrirait l'opportunité de laisser pousser de longs favoris. Je désirais au plus vite me «faire une tête», composer un chef-d'œuvre avec ma tête »[4]

Très tôt, Dalí est conscient de son potentiel et ses objectifs sont clairs. Il a hâte de terminer ses études à Figueres afin de pouvoir partir pour Madrid s'inscrire à la Real Academia de Bellas Artes de San Fernando. En 1920, tout juste âgé de seize ans, il décrit dans son journal le chemin qu'il devra parcourir, après ses études à l'Académie, pour réussir à devenir artiste : « Ensuite je gagnerai mon séjour de quatre ans à Rome. À mon retour, je serai un génie, le monde m'admirera. Je serai peut-être méprisé, incompris, mais je serai un génie, un grand génie, parce j'en suis certain »[5] Ainsi, aux yeux de Dalí, le voyage en Italie constitue un prérequis incontournable pour devenir un génie, voyage qu'il effectuera quelques années plus tard.

Durant les années trente, alors qu'il jouit déjà d'une renommée certaine dans les rangs du groupe surréaliste, Dalí éprouve un intérêt nouveau pour le classicisme qui ravive chez lui le désir de visiter l'Italie. L'artiste veut marcher dans les pas de celui qui fut son maître à Figueres : le professeur de dessin Juan Núñez, qui avait remporté un prix de gravure lui permettant de partir étudier à l'Académie Espagnole de Rome. Dalí veut effectuer le voyage que tous les artistes et intellectuels du XVIIIème siècle se devaient d'entreprendre pour se former et éduquer le goût. À cet égard, le rôle de Gala semble avoir été fondamental. Dans la Vie secrète de Salvador Dalí, le peintre l'évoque en ces termes : « Gala commença à éveiller mon intérêt pour un voyage en Italie. L'architecture de la Renaissance, Palladio et Bramante m'apparaissaient chaque jour comme ce que l'esprit humain avait réussi de plus imprévu et de plus parfait dans le domaine de l'esthétique. Je commençais à éprouver le désir d'aller voir et toucher ces phénomènes uniques, produits concrets, mesurables et non nécessaires de l'intelligence matérialisée. [...] De jour en jour, Gala me redonnait foi en moi »[6] Et quelques pages en amont, il écrit aussi : « Ma gloire surréaliste ne valait rien ! Il fallait que j'incorpore le Surréalisme à la tradition. Il fallait que mon imagination redevienne classique. J'avais devant moi une œuvre à accomplir, à laquelle le reste de ma vie ne devait pas suffire. Gala me fit croire à cette mission. Au lieu de stagner dans le mirage anecdotique de ma réussite, il fallait maintenant commencer à lutter pour une « chose importante ». Cette chose importante consistait à rendre « classique » l'expérience de ma vie, c'est-à-dire à la doter d'une forme, d'une « cosmogonie », d'une synthèse, d'une « architecture d'éternité »[7]

En octobre 1935, Dalí entreprend enfin son premier voyage en Italie, accompagné de Gala et d'Edward James, mécène, artiste et poète britannique. Ils partent de Barcelone à destination de Ravello, près d'Amalfi, où Edward James loue une résidence d'été connue sous le nom de Villa Cimbrone. Enthousiaste, Dalí rapporte cette expérience à son ami, le poète, journaliste et essayiste catalan J. V. Foix. Dans ses lettres, il lui raconte son périple en voiture à travers l'Italie. Ce moyen de transport permet aux voyageurs de découvrir des lieux insoupçonnés et des «recoins surréalistes» inconnus des touristes[8]. [fig 2]

Dès lors, Dalí et son épouse ne cesseront de revenir en Italie. Au fil des années, ils se rendront à Florence, Lucques,  Rome, Vicence, Venise et en Sicile.

Dalí, un artiste de la Renaissance

En août 1940, Dalí et Gala débarquent aux Etats-Unis où ils resteront huit ans, sans jamais revenir en Europe. Dans un premier temps, ils s'installent dans la demeure de Caresse Crosby[9],à Hampton Manor (Virginie), où Dalí exécute plusieurs tableaux qu'il exposera en avril 1941 à la Julien Levy Gallery de New York. Le catalogue de l'exposition renferme un texte intitulé Le dernier scandale de Salvador Dalí, dans lequel l'artiste se livre à une déclaration d'intention et dévoile le destin qui l'attend : « DEVENIR CLASSIQUE ! [...] Maintenant ou jamais »[10]

Quelques années plus tard, évoquant sa production artistique, si prolifique depuis son arrivée aux Etats-Unis, Dalí déclare : « L'Amérique n'a fait que développer, jusqu'au paroxysme, l'un des « secrets » les plus caractéristiques et presque monstrueux de ma personnalité : ma force de travail »[11] S'ajoute à cette qualité la conversion de Dalí en un artiste total, une conversion alors absolue. Nous voilà désormais face à un créateur qui, à l'image des artistes de la Renaissance, refuse de se limiter à un seul et unique moyen d'expression, qui serait la peinture. Son activité se diversifie : Dalí est à la fois peintre, illustrateur, écrivain, scénographe, scénariste, créateur de bijoux... ne cessant jamais, dans tout ce qu'il accomplit, d'être Dalí.

Dalí devient un personnage, qui adore se montrer en public et être le centre de toutes les attentions. Il aime être entouré de personnalités et mener une vie sociale trépidante. Mais il ne faut pas oublier l'autre Dalí, celui qui aspire à ressembler à ces artistes de la Renaissance qu'il admire tant. Il est pleinement conscient de l'importance du travail, continu, méthodique, solitaire : « Je ne me couche jamais très tard. Je ne prends pas très au sérieux l'artiste qui, continuellement, prétend devoir être «inspiré». Il faut travailler, travailler, travailler. Les peintres de la Renaissance travaillaient dur. Je ne peux travailler que lorsque ma vie est méthodique. La plus grande inspiration, c'est la plus grande méthode »[12] À cet égard, souvenons-nous que, pour Dalí, la Renaissance est «ce moment de l'histoire où les moyens d'expression ont atteint leur apogée »[13]. C'est cette même idée qui prévaut au désir de l'artiste de reprendre cette tradition de la Renaissance qui consistait à rédiger des traités techniques sur la peinture.

Pour l'écriture de 50 secrets magiques [14] (1948) [fig. 3], Dalí s'inspire notamment de l'ouvrage de Cennino Cennini, Il libro dell'arte, l'un des plus importants traités de peinture de l'art italien. Cet ouvrage fournit des informations sur les pigments, les pinceaux, les techniques de la peinture et de la fresque. On y trouve aussi des conseils et des astuces propres au métier. Dans son manuel, Dalí applique le même principe :  C'est un livre à la fois technique et philosophique. J'y analyse et résume toutes mes idées,théories, principes et commentaires sur l'art pictural »[15] C'est un traité de peinture « pour les professionnels, purement pédagogique »[16]

Dalí inclut dans ce traité un tableau comparatif dans lequel il attribue une note aux peintres modernes et à ceux du passé sur la base de différents critères comme la technique, l'inspiration, la couleur, le sujet, le génie, la composition, l'originalité, le mystère et l'authenticité. Comme on pouvait s'y attendre, Raphaël reçoit l'une des notes les plus élevées.[fig. 4]

Dalí - Raphaël : une longue rêverie

« Si je regarde vers le passé, des êtres tels que Raphaël m'apparaissent comme de vrais Dieux. »[17]

Cette passion pour Raphaël apparaît très tôt chez le jeune Dalí. Anna Maria, la sœur de l'artiste, raconte qu'il « tombait littéralement en extase »[18] devant les œuvres du maître de la Renaissance. Dalí lui-même prétend que son renvoi définitif de la Real Academia de Bellas Artes de Madrid en 1926 s'explique par sa très grande connaissance du peintre italien et son attitude irrévérencieuse lors d'un examen. Le jeune Dalí s'était effectivement permis de déclarer qu'il ne pouvait être évalué par ce jury car il en savait beaucoup plus sur Raphaël que les trois professeurs réunis.[19].

Si, pour Dalí, la technique atteint son plus haut niveau d'expérience et de perfection à la Renaissance[20], il lui faut donc regarder en direction de Raphaël, auquel il attribue des qualités divines. Dalí ressent le besoin d'interroger Raphaël et de tourner « avec ferveur (son) regard vers l'Olympe »[21] En 1941, dans le catalogue de l'exposition de la Julien Levy Gallery, l'artiste déclarait déjà que ses derniers tableaux paraissaient « avoir été peints sous le regard complaisant de Raphaël »[22] . Quelques années plus tard, Dalí affirmera qu'il a pour ambition de recréer Raphaël, « car la beauté est une et indivisible». [23]

Nombreux sont les tableaux de Dalí inspirés de l'œuvre du peintre de la Renaissance[24].Les sujets des œuvres l'intéressent, mais c'est la technique même du dessin qu'il veut avant tout perfectionner, en redécouvrant la tradition des maîtres du passé : « cette technique, si complète, qui leur permettait d'utiliser, dans des espaces ultralimités et contigus, la coexistence de variétés descriptives complexes [...] ».[25]

La fascinació de Dalí per Rafael era compartida també per Gala. De fet, ja als anys 30, és ella qui l'orienta cap al classicisme i Itàlia: "Ens consumíem d'admiració davant les reproduccions de Rafael. Allí es podia trobar tot -tot el que nosaltres, els surrealistes, hem inventat-; tot constituïa en Rafael només un fragment diminut del seu latent però conscient contingut de coses inesperades, ocultes i manifestes."[26]

Dalí a accès aux œuvres de Raphaël par le biais des nombreux ouvrages de sa bibliothèque personnelle. Il possède aussi des reproductions sur feuilles volantes[27]. Sur les photographies qui documentent ses différents espaces de travail, on remarque des reproductions fixées sur le chevalet ou sur la toile des œuvres qu'il est en train de peindre ; d'autres planches sont encadrées et accrochées aux murs de sa bibliothèque et de ses ateliers. La Vierge au chardonneret, la Madone Sixtine et la Déposition Borghèse sont les trois principales œuvres de Raphaël qui accompagneront l'artiste tout au long de sa vie, en différents lieux, comme l'atelier de Monterrey en Californie ou celui de Portlligat. [Fig. 5-6-7-8-9-10]

La façon dont Dalí interagit avec les monographies de Raphaël qu'il possède dans sa bibliothèque personnelle - aujourd'hui conservée au Centre d'Etudes Daliniennes - est particulièrement intéressante. C'est un peu comme si l'artiste avait voulu établir une relation directe avec les œuvres du maître italien. On constate qu'il manque souvent des pages, vraisemblablement arrachées par l'artiste. Il lui arrive aussi de tracer des croquis et des dessins directement sur les pages des livres [fig. 11-12],allant même jusqu'à dessiner des grilles de composition sur les détails qui l'intéressent le plus et qu'il cherche à reproduire à plus grande échelle dans ses tableaux. À cet égard, l'un des exemples les plus intéressants pour comprendre le processus de travail de l'artiste est L'Assomption de sainte Cécile[28], inspirée de la Sainte Catherine d'Alexandrie[29] e Raphaël. L'artiste avait placé près de sa toile une reproduction de l'œuvre de Raphaël, mais il avait aussi dessiné une grille sur une autre reproduction du tableau qui figurait dans un ouvrage rassemblant les œuvres du peintre italien.

D'autres tableaux de Dalí prennent pour référence des œuvres de Raphaël. Dans sa Galarina (1945)[30], inspirée du Ritratto di giovane donna (La Fornarina), Dalí remplace le modèle de Raphaël par Gala, « car Gala est pour (lui) ce que la Fornarina était pour Raphaël ».[31] La Vierge au chardonneret de Raphaël est elle aussi à la source d'œuvres daliniennes comme Vitesse maximale de la Madone de Raphaël (c. 1954) ou Madone microphysique (c. 1954)[32], tandis que La Madone Sixtine sert de référence à différents tableaux comme L'oreille antimatière, Madone cosmique et La Vierge de Guadalupe, tous trois exécutés en 1958.[33]

Au cours des années qui suivent, Raphaël reste une référence majeure pour Dalí. Le tableau de 1979 intitulé À la recherche de la quatrième dimension[34], inclut des éléments empruntés aux œuvres de Raphaël, comme ces personnages qui figurent dans L'Ecole d'Athènes ou dans des dessins de l'artiste de la Renaissance[35] que Dalí va puiser dans ses livres.

Comme son propre prénom l'indique, Dalí était « destiné à rien de moins qu'à venir sauver la peinture (...) du néant de l'art moderne »[36]. Il s'y est appliqué en se tournant vers les artistes de l'âge classique comme Raphaël. Il estimait que « les artistes modernes (avaient) en horreur la perfection éblouissante des maîtres de la Renaissance »[37]; lui, en revanche, s'est proposé d'aller à contre-courant, établissant un dialogue direct avec la tradition et la peinture de Raphaël, dans une liberté de création systématique et absolue. Dalí voulait être classique et, usant de l'ironie et de la provocation qui le caractérisaient, il a déclaré : « et ce n'est pas dit qu'un jour, tout en rigolant, je ne serai pas considéré comme le Raphaël de mon époque ! »[38]

  1. Tornar amunt
    Salvador Dalí, Journal d'un génie, Éditions de la Table Ronde, Paris, 1964, p. 102.
  2. Tornar amunt
    Exposition S. Dalí, catalogue de l'exposition, Galeries Dalmau, Barcelone, 1925.
  3. Tornar amunt
    Catalogue Raisonné de Peintures de Salvador Dalí, n° 103.
  4. Tornar amunt
    Salvador Dalí, La vie secrète de Salvador Dalí, d'après le texte original manuscrit de l'artiste [1939-1941], Centre d'Études Daliniennes, Fundació Gala-Salvador Dalí, Figueres, RI 2095 et 2096.
  5. Tornar amunt
    Salvador Dalí, Journal d'un génie adolescent, Éditions du Rocher, Monaco, 2000, p. 90.
  6. Tornar amunt
    Salvador Dalí, La vie secrète de Salvador Dalí, d'après le texte original manuscrit de l'artiste [1939-1941], Centre d'Études Daliniennes, Fundació Gala-Salvador Dalí, Figueres, RI 2874.
  7. Tornar amunt
    Salvador Dalí, La vie secrète de Salvador Dalí, d'après le texte original manuscrit de l'artiste [1939-1941], Centre d'Études Daliniennes, Fundació Gala-Salvador Dalí, Figueres, RI 2862, 2872.
  8. Tornar amunt
    Lettres de Salvador Dalí à J. V. Foix, Modène, 4 octobre 1935 et Rome, 7 octobre 1935, dans S. Dalí, R. Santos Torroella, Salvador Dalí corresponsal de J. V. Foix, 1932-1936, Mediterrània, Barcelone, 1986, p. 148-151 (traduit par nos soins).
  9. Tornar amunt
    Caresse Crosby, épouse du poète et éditeur Harry Crosby, avait fondé avec lui la prestigieuse maison d'édition Black Sun Press. Elle faisait partie du groupe du Zodiaque dont les membres achetèrent régulièrement, dès 1932, des œuvres de Salvador Dalí. C'est elle qui accompagna Gala et Dalí lors de leur premier voyage aux Etats-Unis en 1934.
  10. Tornar amunt
    Salvador Dalí, The Last Scandal of Salvador Dali, catalogue de l'exposition, Julien Levy Gallery, New York, 1941 (traduit par nos soins).
  11. Tornar amunt
    Salvador Dalí, Dali to the reader, Galleries of M. Knoedler, New York, 1943 (traduit par nos soins).
  12. Tornar amunt
    «Dalí, Himself, Is Mystified By His Art (?)», The Virginian-Pilot, Norfolk (Virginie), 14/3/1941 (traduit par nos soins).
  13. Tornar amunt
    Mostra di quadri disegni ed oreficerie di Salvador Dalí, catalogue de l'exposition, Sale dell'Aurora Pallavicini, Rome, 1954 (traduit par nos soins).
  14. Tornar amunt
    Salvador Dalí, 50 Secrets of Magic Craftsmanship, Dial Press, New York, 1948.
  15. Tornar amunt
    Armando Rivera, «Hablando con Salvador Dali», Ecos, New York, 28/12/1947 (traduit par nos soins).
  16. Tornar amunt
     «Dalí visita el museo del Prado», La Tarde, Madrid, 14/12/1948 (traduit par nos soins).
  17. Tornar amunt
    Salvador Dalí, La vie secrète de Salvador Dalí, texte original dactylographié de l'artiste [1939-1941], Centre d'Études Daliniennes, Fundació Gala-Salvador Dalí, Figueres, RI 1367.
  18. Tornar amunt
    Ana María Dalí, Salvador Dalí visto por su hermana, Juventud, Barcelone, 1949, p 118 (traduit par nos soins).
  19. Tornar amunt
    Joaquín Soler Serrano, interview télévisée de Salvador Dalí, A Fondo, RTVE, 1977.
  20. Tornar amunt
    Salvador Dalí, Dali to the reader, Galleries of M. Knoedler, New York, 1943 (traduit par nos soins).
  21. Tornar amunt
    Salvador Dalí, What I mean, texte manuscrit, [1945], Centre d'Études Daliniennes, Fundació Gala-Salvador Dalí, Figueres, ID. 38782.
  22. Tornar amunt
    Salvador Dalí, The Last Scandal of Salvador Dali, catalogue de l'exposition, Julien Levy Gallery, New York, 1941, traduit dans Oui 2 : L'Arcangélisme scientifique, Denoël, Gonthier, Paris, 1979. p. 111.
  23. Tornar amunt
    Salvador Dalí, «Appendix. History of Art, Short but Clear», dans New Paintings by Salvador Dali, catalogue de l'exposition, Bignou Gallery, New York, 1947-1948 (traduit par nos soins).
  24. Tornar amunt
    Voir l'Itinéraire éducatif Dalí et Raphaël dans le Catalogue Raisonné de Peintures de Salvador Dalí.
  25. Tornar amunt
    Salvador Dalí, Dali to the reader, Galleries of M. Knoedler, New York, 1943 (traduit par nos soins).
  26. Tornar amunt
    Salvador Dalí, La vie secrète de Salvador Dalí, d'après le texte original manuscrit de l'artiste [1939-1941], Centre d'Études Daliniennes, Fundació Gala-Salvador Dalí, Figueres, RI 2875.
  27. Tornar amunt
  28. Tornar amunt
    Voir le texte Œuvre choisie: L'Assomption de sainte Cécile de Montse Aguer.
  29. Tornar amunt
    https://www.nationalgallery.org.uk/paintings/raphael-saint-catherine-of-alexandria
  30. Tornar amunt
    Catalogue Raisonné de Peintures de Salvador Dalí, n° 597.
  31. Tornar amunt
    Recent paintings by Salvador Dali, Bignou Gallery, New York, 1945 (traduit par nos soins).
  32. Tornar amunt
    Catalogue Raisonné de Peintures de Salvador Dalí, n° 683 et 685.
  33. Tornar amunt
    Catalogue Raisonné de Peintures de Salvador Dalí, n° 734, 746 et 748.
  34. Tornar amunt
    Catalogue Raisonné de Peintures de Salvador Dalí, n° 908.
  35. Tornar amunt
    Concernant le tableau À la recherche de la quatrième dimension, nous savons avec certitude qu'il s'agit du dessin A battle of nude warriors with captives (Oxford, The Ashmolean Museum, Western Art Drawings Collection, WA1846.179) qui figure dans l'ouvrage de U. Middeldorf, Raphael's Drawings, H. Bitter, New York, 1945.
  36. Tornar amunt
    Salvador Dalí, La vie secrète de Salvador Dalí, texte original dactylographié de l'artiste [1939-1941], Centre d'Études Daliniennes, Fundació Gala-Salvador Dalí, Figueres, RI 1367. 
  37. Tornar amunt
    Salvador Dalí, «The Decadence of Modern Art», Herald American, Syracuse, New York, 20/08/1950 (traduit par nos soins).
  38. Tornar amunt
    Salvador Dalí, 50 Secrets magiques, Edita, Lausanne, 1985, p. 18.

1.Salvador Dalí, Autoportrait au cou raphaélesque, c. 1921. Fundació Gala-Salvador Dalí, Figueres.
© Salvador Dalí, Fundació Gala-Salvador Dalí, Figueres, 2018

2.Auteur inconnu, Gala, Salvador Dalí et Edward James à Rome, 1935. Fundació Gala-Salvador Dalí, Figueres.
Droits d'image de Salvador Dalí réservés.  Fundació Gala-Salvador Dalí, Figueres, 2018

3.Salvador Dalí, 50 secretos mágicos para pintar  , Luís Caralt, Barcelona, 1951. Livre de la bibliothèque personnelle de Salvador Dalí. Fundació Gala-Salvador Dalí, Figueres.
© Salvador Dalí, Fundació Gala-Salvador Dalí, Figueres, 2018

4.Salvador Dalí, page du manuscrit de 50 secrets magiques : tableau d'évaluation, c. 1947. Fundació Gala-Salvador Dalí, Figueres.
© Salvador Dalí, Fundació Gala-Salvador Dalí, Figueres, 2018

5.Reproduction de La Vierge au chardonneret de Raphaël ayant servi à peindre La vitesse maximale de la Madone de Raphaël et Madone microphysique, c. 1954. Fundació Gala-Salvador Dalí, Figueres.

6.Auteur inconnu, Salvador Dalí et Gala aux côtés de l'œuvre inachevée Les trois Sphinx de Bikini dans l'atelier de Monterey, c. 1947. Fundació Gala-Salvador Dalí, Figueres.
Droits d'image de Salvador Dalí réservés.  Fundació Gala-Salvador Dalí, Figueres, 2018

7.Reproduction de la Madone Sixtine de Raphaël ayant servi à peindre L'oreille antimatière, Madone cosmique et La Vierge de Guadalupe, c. 1958. Fundació Gala-Salvador Dalí, Figueres.

8.Auteur inconnu, Gala et Salvador Dalí à l'époque de la rédaction de 50 Secrets magiques à Del Monte Lodge, 1947. Fundació Gala-Salvador Dalí, Figueres.
Droits d'image de Salvador Dalí réservés.  Fundació Gala-Salvador Dalí, Figueres, 2018

9.Raphaël, Deposizione di Cristo ou Deposizione Borghese, c. 1507. Galleria Borghese, Rome.
Ministero per i Beni e le Attività Culturali - Galleria Borghese

10.Ricardo Sans, Salvador Dalí dans la bibliothèque de la maison de Portlligat, 1951. Fundació Gala-Salvador Dalí, Figueres.
Ricardo Sans Condeminas © Fundació Gala-Salvador Dalí, Figueres, 2018. Droits d'image de Salvador Dalí réservés.  Fundació Gala-Salvador Dalí, Figueres, 2018

11.Raphael, Hyperion, New York, 1941. Livre de la bibliothèque personnelle de Salvador Dalí. Fundació Gala-Salvador Dalí, Figueres.

12.Raphael, Hyperion, New York, 1941. Livre de la bibliothèque personnelle de Salvador Dalí. Fundació Gala-Salvador Dalí, Figueres.
© Salvador Dalí, Fundació Gala-Salvador Dalí, Figueres, 2018